La Grèce a remboursé les prêts du FMI prématurément.

La Grèce rembourse les prêts du FMI : le ministre des Finances parle d’une « évolution très positive ».
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a salué plutôt dans le mois, le remboursement anticipé par la Grèce du prêts au FMI.
« Une évolution très positive, résultat de la politique économique efficace menée par le gouvernement actuel »
Ce remboursement fait parti de la dernière tranche de ses prêts de sauvetage du Fonds Monétaire International (FMI) comme la « fin d’une époque ».
Son message sur Twitter intervient après que le ministre des Finances, Christos Staikouras, a annoncé lundi que la Grèce avait conclu le remboursement de ses dettes envers le FMI.
C’est une décision qui « marque la fin d’un chapitre sombre qui s’est ouvert en mars 2010 », a tweeté Mitsotakis. Faisant référence à la date de la restructuration de la dette grecque. Elle coïncide avec le début d’une série de prêts de sauvetage de la zone euro et du FMI, totalisant 280 milliards de dollars. Euros.
À la suite de précédents remboursements anticipés au FMI, la Grèce devait 1,9 milliard d’euros de prêts échus d’ici 2024. Le dernier lot d’un total de 28 milliards d’euros que le Fonds a fourni entre 2010 et 2014, selon Reuters.
En outre, la Grèce paiera environ 5,3 milliards pour les prêts reçus par le pays de la zone euro. Ceux-ci qui expirent en 2022 et 2023. « Nous prévoyons d’achever le remboursement dans les deux prochains mois », a déclaré un responsable à Reuters.
Staikouras a ajouté qu’en remboursant la dernière tranche plus tôt, la Grèce économise 230 millions d’euros.
Le remboursement a été précédé de la dispense du mécanisme européen de stabilité (MES) et du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). De ce fait, elle l’exempte l’obligation de rembourser les prêts du MES/FESF en relation avec le remboursement anticipé des prêts restants à la Grèce.
Satisfaction de Staikouras concernant le remboursement de la Grèce du prêts au FMI.
Christos Staikouras, a déclaré: Aujourd’hui, la Grèce a achevé le remboursement de ses dettes envers le Fonds monétaire international. Remboursement qui – on le rappelle – a commencé, poursuivi et complété par le gouvernement de la Nouvelle Démocratie. Ceci clôt un chapitre ouvert en mai 2010, avec la demande de la Grèce au Fonds, pour un soutien financier.
Il s’agit d’une évolution très positive. Celle-ci résume le résultat de la politique économique efficace menée par le gouvernement actuel. En outre, il envoie un message positif aux marchés sur la situation financière du pays. De plus cela renforce l’opinion publique et apporte des économies au budget de l’État. Notamment en totalisant 230 millions d’euros, au profit de la société grecque.
Nous continuons, pleinement conscients des grandes difficultés et des nouveaux défis extérieurs, avec responsabilité, détermination et confiance dans les forces économiques et sociales de notre pays, à rendre la Grèce plus forte à tous égards, avec une économie plus productive, extravertie et socialement plus juste.
Dans les dettes de la Grèce, hormis les prêts du FMI, il subsistait le GLF.
Il est à noter que la Grèce a déclaré qu’elle avait l’intention de rembourser par anticipation les paiements en capital initialement dus en 2023 aux prêteurs GLF. Et ce, pour un montant de 2,65 milliards d’euros.
La facilité de prêt hellénique faisait partie du premier programme de soutien financier à la Grèce, convenu en mai 2010. Il consistait en des prêts bilatéraux de 14 pays de la zone euro, pour un montant de 52,9 milliards d’euros.
Athènes a proposé un plan de financement sur trois ans pour créer au moins 150 000 emplois par an, soit 450 000 emplois au total, coûtant au projet 3 milliards d’euros.
Initialement, la Banque mondiale avait rejeté la possibilité de son implication dans le programme grec. Cependant, dans ce cas il ne s’agissait pas d’une demande concernant le mémorandum grec, mais d’un financement supplémentaire, exclusivement pour la création d’emplois.
Selon un rapport, un porte-parole de la Banque mondiale a déclaré : Le gouvernement grec a demandé à la Banque mondiale de fournir un soutien technique et financier pour relever les défis urgents. Notamment le chômage de longue durée, la compétitivité économique et la protection sociale et le développement.
L’agrément de l’Eurogroup et de l’ESM apporte une garantie de fiabilité en Grèce.
Au milieu de la guerre en Ukraine, le remboursement anticipé est bienvenu et récompensé. Contrairement à des pays comme l’Argentine, qui ont fait défaut sur les paiements du FMI, la Grèce envoie un message de cohérence et de confiance. Notamment en gagnant en prestige et dissolvant les « mauvais souvenirs » des situations traumatisantes du passé.
Plus d’espace pour les bénéfices : la Grèce économise immédiatement 56 millions d’euros d’intérêts . Cela ouvre un espace budgétaire pour d’autres interventions, améliore les ratios de viabilité de la dette publique, réduit le risque de taux d’intérêt et de change (dû aux DTS – « droits de tirage spéciaux »).
Découvrez aussi : Pourquoi 2022 est la meilleure année pour investir dans l’immobilier en Grèce.
Le Mécanisme européen de stabilité est ainsi obligé de préparer une analyse de la dette (AVD) avec les nouvelles données. Où il intégrera les taux d’intérêt très bas avec lesquels le pays emprunte actuellement. Bien qu’au plus haut des 30 derniers mois (jusqu’à 2,6%) la Grèce n’a jamais emprunté moins cher, en dessous de 3% depuis 10 ans !
C’est la seule raison pour laquelle les besoins de financement annuels du pays seront réduits d’au moins 0,3% du PIB. Et c’est l’un des arguments du gouvernement pour abaisser les objectifs d’excédent primaire dans les années à venir.
Quels pays vont à la Banque mondiale?
La Banque mondiale est une institution financière internationale qui fournit une assistance financière et technique aux pays en développement. Notamment, pour des projets de développement dans le but déclaré de réduire la pauvreté.
Le sud-coréen Jim Yong Kim, préside la Banque mondiale depuis le 1er juillet 2012. L’organisation a été formée après la conférence de Bretton Woods en 1944. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont joué le rôle principal dans cette conférence.
Jusqu’en 1968, la Banque accordait des prêts à une échelle relativement modeste. La France a été le premier pays à recevoir l’aide au développement de la Banque mondiale. Au cours des dernières décennies, la Banque a fait l’objet de vives critiques de la part des opposants à la mondialisation et d’autres groupes sociaux.
Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale accordent des prêts.
Lors de la création des institutions financières internationales en juillet 1944, le FMI devait favoriser la coopération monétaire des peuples. De plus, elle avait comme fonction de régler les problèmes financiers de l’après-guerre.
Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont ainsi entrepris de modifier les taux de change. Entre autres, équilibrer les déficits des pays par des politiques affectant les systèmes monétaires nationaux.
Ainsi, la seule responsabilité de résoudre les grands défis auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres incombe désormais aux institutions internationales. Celles-ci assument volontiers le rôle de médiateur des économies sensibles et d’artisan du nouvel ordre mondial.
Dès lors, jusque dans les années 1970, les prêts à faible taux d’intérêt étaient accordés presque sans engagement. Même si la situation allait changer radicalement au début de la décennie suivante. C’est parce que les États-Unis ont soudainement décidé d’augmenter considérablement les taux d’intérêt dans le but de freiner l’inflation.