De La Rochelle à Mykonos ! Entretien avec Roseline, une expat’ détonante

Bonjour à tous, aujourd’hui nous partons à la rencontre de Roseline, une expat’ à la joie de vivre communicative. On lui a posé plusieurs questions afin de mieux comprendre ce qu’est la vie d’expat’ en Grèce.
Bonne lecture !
À propos de Roseline
Grece.Immo : Bonjour Roseline merci d’avoir accepté de répondre a nos questions ! Premièrement d’où êtes-vous originaire ?
Roseline : Je viens de La Rochelle en Charente-Maritime.
G.I : Où habitez-vous maintenant ?
R : Avec Mélya, ma compagne nous habitons à Santorin.
G.I : Quand avez-vous déménagé ici ?
R : J’ai déménagé ici en 2012.
G.I : Avez-vous déménagé ici seul ou en famille ?
R : Je suis venu ici seule après avoir quitté mon mari, puis j’ai rencontré la personne avec qui je partage ma vie aujourd’hui, ici quelques mois plus tard.
G.I : Pourquoi avez-vous choisi la Grèce ?
R : J’ai déménagé ici parce que mon frère y habite depuis 20 ans, j’ai décidé de le rejoindre.
Vivre en Grèce
G.I : Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre ville actuelle ? Comment évalueriez-vous la qualité de vie par rapport à votre pays d’origine ?
R : J’aime le fait que Santorin soit une ville vibrante et vivante, avec quelque chose qui se passe à toute heure du jour et de la nuit. Je pense que le style de vie ici en Grèce est meilleur car les gens rencontrent généralement leurs amis et leur famille plus souvent et sont plus sociables. Le temps est plus agréable, même en hiver, et il est plus facile (et plus proche) de voyager vers de belles destinations depuis la Grèce.
G.I : Quels sont les ajustements les plus importants que vous avez dû faire lors de votre installation dans la vie d’expatrié ici ? Avez-vous vécu des éléments particuliers du choc culturel ?
R : J’ai dû améliorer mon grec, même si je pouvais parler quelques mots. Et je devais aussi m’habituer à la façon dont les choses sont faites ici, à la façon dont les gens conduisent, etc.
G.I : Comment évalueriez-vous les soins de santé dans votre ville ?
R : Je suis satisfait des médecins ici ; comme dans n’importe quel pays, vous devez parfois faire des tests avant de trouver quelqu’un avec qui vous vous plaisez.
G.I : Quels sont les plus gros problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les expatriés vivant dans votre ville ou pays d’accueil ?
R : Il n’y a pas de problèmes de sécurité spécifiques que les expatriés doivent prendre en compte et qui diffèrent de ceux auxquels vous feriez attention dans d’autres villes. Les règles de base s’appliquent.
Rencontrer des gens et se faire des amis en Grèce
G.I : Dans quelle mesure les habitants sont-ils tolérants ?
R : Les Grecs sont très tolérants envers les étrangers et aiment en apprendre davantage sur leur pays d’origine. Ils considèrent également les femmes comme des égales sont un exemple de respect envers la communauté LGBT. Devenir amis prend un peu plus de temps – je trouve que les Grecs hésitent au début, mais une fois qu’ils vous laissent entrer dans leur « cercle de confiance », vous devenez comme une famille.
G.I : C’était facile de rencontrer des gens et de se faire des amis ?
R : C’était facile pour moi parce que quand je suis arrivé ici, j’avais déjà quelques amis de mon frère qui vivaient ici. J’ai également travaillé dans des emplois où il y avait beaucoup d’autres expatriés, dont la plupart je suis encore ami aujourd’hui.
À propos du travail en Grèce
G.I : Avez-vous eu un problème pour obtenir un visa ou un permis de travail ?
R : Mon frère ayant la double nationalité, il m’a aidé et très vite j’ai pu moi-aussi devenir Grecque.
G.I : En quoi la culture du travail diffère-t-elle ?
R : Mes conseils aux expatriés qui souhaitent faire des affaires en Grèce sont de prendre le téléphone. La culture de l’e-mail est là, mais les appels téléphoniques et les entretiens en face à face restent le meilleur moyen de faire des affaires ici.
Et enfin…
G.I : Y a-t-il un autre conseil que vous aimeriez offrir aux nouveaux arrivants ?
R : Mon conseil à tout nouvel expatrié venant en Grèce est de garder l’esprit ouvert ; pour être heureux, profiter de ce qui est ici, et essayer de limiter au maximum les comparaisons avec la façon dont les choses se font en France …