Riviera athénienne l’immobilier de luxe explose en 2025
by Grece.IMMO sur 20/05/2025
En 2025, la Riviera athénienne n’a plus rien d’un secret bien gardé. Cette bande côtière, qui s’étend du quartier chic de Glyfada jusqu’au cap Sounion, est devenue l’un des marchés immobiliers de luxe les plus dynamiques d’Europe. Longtemps dans l’ombre de la Côte d’Azur ou de la Costa del Sol, elle attire désormais les ultra-riches du monde entier.
Les prix au m2 sur la Riviera athénienne donnent le vertige
Les derniers chiffres publiés par la plateforme Spitogatos et la Banque de Grèce confirment l’ampleur du phénomène. À Vouliagmeni et Elliniko, les prix de l’immobilier résidentiel haut de gamme ont grimpé de 23 % depuis janvier. À Kavouri, une villa contemporaine de 450 m² avec piscine déborde les 7 millions d’euros. Le mètre carré dépasse les 14 000 euros pour les biens neufs face à la mer.
Les agents immobiliers parlent d’un marché en tension constante. Plusieurs villas se vendent avant même que les plans soient finalisés. Certaines sont réservées dès les phases de pré-commercialisation. Même les promoteurs étrangers (israéliens, chypriotes, qataris) participent à la ruée vers l’or bleu grec.
Hellinikon et la nouvelle image d’Athènes
Le catalyseur du boom, c’est le projet titanesque d’Hellinikon. Sur les ruines de l’ancien aéroport, un quartier ultramoderne voit le jour. Tours résidentielles de luxe, parc côtier de 200 hectares, casino, marina, plage artificielle, centres culturels, campus d’innovation. Les premières livraisons en 2025 affichent déjà complet.
Hellinikon n’est pas qu’un projet immobilier : c’est un symbole. Il rebrande Athènes comme capitale du luxe et du lifestyle méditerranéen. Avec la candidature de la ville aux JO de 2036 en toile de fond, les investisseurs parient sur un avenir doré.
Riviera athénienne: une qualité de vie qui rivalise avec le Sud de la France
Ce qui séduit, au-delà du climat et de la mer turquoise, c’est la combinaison rare entre modernité et authenticité. La Riviera athénienne propose des plages, des marinas, des golfs et des restaurants étoilés… mais à 30 minutes d’un centre-ville historique.
Les écoles internationales se multiplient à Glyfada. Des hôpitaux privés s’implantent à Voula. Les chefs étoilés investissent Vari. Les galeries d’art s’installent à Alimos. On ne vient plus seulement y passer l’été : on y vit, on y crée, on y investit à long terme.
Une exclusion progressive des classes moyennes grecques
Mais cette transformation n’est pas sans tension. Les Grecs, même aisés, sont de plus en plus exclus du marché. Les loyers explosent. Les logements disponibles à l’année se font rares. De nombreuses propriétés sont acquises pour être transformées en résidences secondaires ou en logements touristiques.
Des associations locales dénoncent une privatisation déguisée du littoral. À Anavyssos ou Lagonissi, des plages autrefois libres d’accès deviennent désormais bordées de résidences gardées et de parkings fermés. Le gouvernement promet de légiférer, mais reste discret face aux capitaux étrangers.
Vers une bulle ou un repositionnement durable ?
Certains économistes s’interrogent sur la pérennité du phénomène. La croissance rapide, l’absence de régulation sur les achats étrangers et la spéculation à outrance rappellent à certains les excès de Dubaï ou de Miami. Mais d’autres estiment que la Riviera athénienne comble un vide structurel : la Grèce manquait d’un pôle résidentiel haut de gamme international.
Voir aussi – Kineta : le paradis discret des Grecs aisés pour leur résidence secondaire
Pour l’heure, rien ne freine la dynamique. La Grèce offre une fiscalité avantageuse, un régime de Golden visa encore attractif et une stabilité politique relative. Si les conditions restent réunies, la Riviera athénienne pourrait bien devenir la nouvelle frontière du luxe en Méditerranée.
