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Le marché immobilier n’est pas une « bulle » pour le FMI

by Grece.IMMO sur 13/06/2023
Le marché immobilier n’est pas une « bulle » pour le FMI
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Une nouvelle crise plane sur le marché immobilier dans le monde entier. Le FMI (Fonds monétaire international) affirme même avoir décelé les signes précoces d’une bulle immobilière. Plus de détails sur ce sujet dans cet article.

Le FMI s’inquiète de cette soudaine croissance du marché immobilier

Le marché immobilier a subi une croissance de 5,3 % en pleine période de baisse de l’activité économique. Une explosion avec un fort impact, donc les raisons sont maintenant connues :

  • Une politique monétaire très avantageuse
  • Une forte demande des maisons multifamiliales et des maisons individuelles, favorisée par la mise en place du télétravail
  • Une offre en immobilier limitée causée par le prolongement des délais de construction et l’augmentation de l’offre

La hausse du prix immobilier mondial peut encore atteindre les 14, voire 22 %

En période de récession, les prix ont tendance à baisser. Pourtant, le marché immobilier n’a de cesse d’augmenter depuis le début de 2020. Mais cette croissance rapide peut engendrer une grande prise de risque et donc une vulnérabilité du secteur immobilier. Dans ce cas, une énorme baisse des prix peut alors survenir.

Le FMI optimiste sur le marché immobilier en 2023

S’il est comparé à la situation des ménages lors de la crise financière en 2008, la menace de crise est encore sous contrôle. Toutefois, cette situation risque de prendre une autre tournure si la politique instauré auparavant est retirée.


Les signes avant-coureurs d’une bulle immobilière

Une bulle immobilière est caractérisée par une hausse rapide du prix de l’immobilier avec un niveau de vie stagnante, voire même en baisse. Dans ce cas, le marché immobilier devient surévalué. Pour déceler méticuleusement les symptômes d’une bulle immobilière, il faut analyser sur un intervalle de temps, avec plusieurs répétitions les prix de logements.

Une bulle immobilière peut éclater à tout moment (comme en 2008) pour plusieurs raisons :

  • Les biens sont surévalués indépendamment de la valeur réelle du bien : le nombre d’offres trop bas par rapport à la demande par exemple
  • Les conditions de prêts simplifiées

Avec les prêts longs durés, beaucoup de ménages peuvent emprunter et ont la possibilité d’acheter un bien. La demande augmente et le prix ne fait qu’augmenter avec elle. Il y a alors installation d’un cercle vicieux : les prix augmentent, les tiers s’endettent, la durée du prêt ne fait que s’allonger.

Par exemple, en 2008 la bulle immobilière a éclaté à cause de l’assouplissement des conditions de prêts. De nombreuses familles se sont vues endettées et ont fait plusieurs prêts aux aspects très avantageux. Mais les taux ont été soumis à plusieurs facteurs, si bien qu’ils ont rapidement grimpé.

  • Les politiques immobilières restrictives

Les mesures d’urbanisation peuvent également être la cause du problème d’équilibre entre l’offre et la demande. En effet, la demande de permis de construire est restreinte causant ainsi la quasi-absence du renouvellement urbain.

D’autre part, les logements anciens sont détruits peu à peu, mais la politique de renouvellement urbain n’est pas encore en place. L’État ne fait donc que favoriser le déséquilibre.

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